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LE
BICENTENAIRE
Des cérémonies en l’honneur
du créateur de la France
moderne
2021 l’année Napoléon
L’année Napoléon se déclinera dans toute la France, grâce aux institutions muséales, d’archives et de recherches, aux fondations d’histoire, aux Villes impériales, aux délégations du Souvenir napoléonien et aux institutions régionales ou locales comme l’Institut catholique de Vendée, et même à l’étranger, grâce à la Commune de Waterloo et aux Domaines nationaux de Sainte-Hélène.
Le mot de Thierry Lentz
Bicentenaire de la mort de Napoléon Ier : au-delà des commémorations
2021 marquera la dernière année des bicentenaires napoléoniens, commencés à Toulon, il y a un quart de siècle. Son point d’orgue sera évidemment la commémoration de la mort de l’Empereur, le 5 mai prochain aux Invalides, avec sans doute plus de solennité encore que de coutume. Nul doute que, quelle que soit la configuration décidée, de nombreux Français auront à cœur d’être présents, physiquement ou en pensée, aux côtés de S.A.I. le Prince Napoléon et des autorités civiles et militaires qui, depuis des décennies, rendent hommage aux soldats morts pour la France pendant les campagnes du Consulat et de l’Empire et à leur chef. Cette journée commémorative sera accompagnée, précédée et suivie de dizaines d’autres manifestations dans toute la France et même à l’étranger. L’occasion a en effet été saisie par de nombreuses collectivités, institutions et associations de profiter de cette « Année Napoléon » pour programmer qui une exposition, qui un colloque ou des conférences, qui des réunions plus populaires. Les prétextes en sont variés : célébrer une épopée quasi-unique dans l’histoire, se souvenir d’un règne qui contribua à fonder la France contemporaine, faire le point sur les avancées scientifiques et historiques des trente dernières années ou, tout simplement, se retrouver –si la situation sanitaire le permet- autour de la mémoire du personnage numéro un de notre histoire.
En marge de cet élan, certains se demandent ou ne comprennent pourquoi tant d’énergie et de moyens se déploient autour de ce bicentenaire. Les uns parce qu’ils vivent uniquement dans le présent et veulent ignorer qu’un grand peuple se battit aussi autour de son passé et de souvenirs communs. D’autres parce qu’ils jugent, au nom des sensibilités contemporaines, que Napoléon est un personnage trop « controversé » pour qu’on se souvienne de lui autrement qu’en le vilipendant. A ces deux grandes catégories des contempteurs du bicentenaire, nous aimerions répondre par le raisonnement et l’histoire, hors des passions excessives qui faussent le débat.
Aux premiers, devra-t-on répéter ici ce que le Premier Consul puis l’Empereur a apporté à notre pays ? Devra-t-on réexpliquer comment, en peu de temps mais avec une volonté farouche, il a rendu possibles les acquis de la Révolution « sociétale » de 1789 ? Pourra-t-on leur faire comprendre qu’au-delà même des institutions, des codes et des règles de vie en société qui perdurent depuis deux siècles, Napoléon est encore « en nous » par les habitudes de vie et les règles juridiques, en un mot « les masses de granit » qu’il a jetées, comme il disait, « sur le sol de France » et sur celui de la plupart des pays d’Europe occidentale ? Enfin, serions-nous entendus si nous tentions d’expliquer que les guerres « napoléoniennes », pour intense et meurtrières qu’elles furent, s’inscrivaient dans une vie internationale où la paix était
l’exception et dans la lignée d’un projet de prépondérance française bâti par l’Ancien Régime puis continué par la Révolution ? S’ils veulent bien assister aux colloques ou aux conférences, s’ils se donnent la peine de lire les plus récentes recherches, nous pourrons peut-être, sinon les convaincre, au moins leur faire comprendre pourquoi nous nous intéressons tant à l’histoire napoléonienne.
Avec les seconds, nous aurons plus de difficultés. Ils ne sont pas mus par le désintérêt ou l’indifférence, mais par des sentiments plus profonds, souvent sincères, mais aussi, pour une minorité d’entre eux, par un agenda dans lequel le rejet de Napoléon n’a qu’un intérêt tactique.
Ces derniers, qui n’estiment ni notre unité nationale, ni notre organisation sociale, n’ont pas envie de discuter raisonnablement et, si j’ose dire, « historiquement » avec nous. On leur dit à longueur de temps que nous en sommes incapables de critique et qu’il y aurait des sujets que les napoléonistes, historiens ou associatifs, auraient mis « sous le tapis » : le rétablissement de l’esclavage en 1802, le statut des femmes du Code civil, la pseudo « dictature » impériale et quelques autres aspects moins rayonnant que d’autres du gouvernement napoléonien.
A eux aussi, nous devons conseiller de mieux connaître nos travaux et ceux de nos prédécesseurs, d’échanger avec nous et, surtout, de consentir à ne pas réduire Napoléon à ses échecs ou à ses décisions malheureuses, celles que nous ne pouvons comprendre –ce qui n’est pas excuser- sans nous immerger sérieusement dans les temps et les mentalités qui furent les siens. Seuls l’étude, le dialogue et l’envie de travailler ensemble nous aideront à sortir de l’impasse intellectuelle dans laquelle on voudrait nous enfermer.
Nous sans avoir dit que commémorer Napoléon, évidemment les yeux ouverts, est un droit et peut même un devoir, on pourrait aussi rêver à ce miracle que lui-même avait réussi de son vivant, avec sa belle –quoi que ferme- politique de réconciliation nationale : se saisir, tourner et retourner ensemble notre histoire, reconnaître nos points d’accord et de désaccord sans, si j’ose dire, se jeter la vaisselle à la figure. C’est un enjeu de concitoyenneté.
© Éditions Perrin / Bruno Klein 2020
DIRECTEUR DE LA FONDATION NAPOLEON
Professeur à l’Institut catholique d’études
supérieures (La Roche-Sur-Yon)
Calendrier des événements
Mars 2021
Du 31 mars au 19 septembre
L’année 2021 marquera le deux centième anniversaire de la mort de l’empereur Napoléon Ier. Pour l’occasion, le musée de l’Armée et la Fondation Napoléon proposent, aux Invalides, une saison culturelle entièrement dédiée à cette figure majeure de notre histoire. Une nécropole restaurée, un parcours permanent réinventé, une grande exposition patrimoniale et pour la première fois au Musée, des œuvres d’artistes contemporains pour questionner l’héritage de Napoléon… autant d’occasions de découvrir ou de redécouvrir celui qui depuis 1840 repose sous le Dôme, « auprès de ce peuple Français qu’[il a] tant aimé ». Unissant ses efforts à ceux de la Fondation Napoléon, dont la mission est d’étudier et de faire connaître tout ce qui concerne l’histoire napoléonienne, le Musée proposera tout au long de l’année, une programmation culturelle d’une grande diversité, ainsi qu’un regard renouvelé sur l’histoire du site et de ses collections permanentes liées à Napoléon.
Exposition « Napoléon n’est plus »
coproduction Musée de l’Armée/Fondation Napoléon
Musée de l’Armée
En raison des conditions sanitaires, l’ouverture de l’exposition au public sera connue ultérieurement.
Avril 2021
Du 14 avril au 19 septembre 2021
La Réunion des musées nationaux – Grand Palais, La Villette et Re / Adonis s’associent pour proposer une grande exposition « Napoléon » dans le cadre du bicentenaire de la mort de Napoléon.
Exposition « Napoléon » OUVERTURE REPORTÉE
En raison des conditions sanitaires, l‘exposition ne débutera pas le 14 avril 2021. Cette date d’ouverture sera communiquée ultérieurement.
Grande Halle de La Villette
211 Avenue Jean Jaurès
75019 Paris
L’exposition Napoléon met en scène, à l’occasion du bicentenaire de sa mort, l’invraisemblable destin d’un personnage complexe, qui fut à la fois admiré et controversé, victorieux et défait, héroïque et tragique, dont le romanesque fascine aujourd’hui encore nos contemporains. Elle rappellera ses legs politiques et culturels qui ont durablement marqué certains pays, au premier rang desquels la France, mais aussi les erreurs qu’il a commises.
Mai 2021
Du 10 mai au 24 octobre 2021
Le château d’Arenenberg, ancienne demeure d’Hortense de Beauharnais et de ses fils, abrite aujourd’hui le Musée Napoléon de Thurgovie, seul musée germanophone sur l’histoire napoléonienne. À l’occasion du bicentenaire de la mort de Napoléon, il accueille une exposition temporaires sur la mort de Napoléon, Sainte-Hélène et la légende napoléonienne.
Plus d’informations auprès du musée, par mail.
Exposition temporaire > La fin de Napoléon. Sainte-Hélène, Arenenberg et la naissance d’une légende
Du 8 mai au 18 juillet 2021
En 2021, la Maison Chaumet célèbre le bicentenaire de la mort de Napoléon Ier avec une exposition exceptionnelle.
Exposition > « Joséphine & Napoléon, une histoire (extra)ordinaire »
Plus de 150 œuvres présentées dont des joyaux historiques et inédits, une centaine de tableaux, œuvres d’art, lettres ou documents d’archives ainsi que des objets personnels et rares liés à cette si belle histoire d’amour qui plongera le visiteur au cœur des enjeux de pouvoir, de symbole, de transmission, de sentiments… Une histoire (extra)ordinaire qui transcende son époque, l’Empire, pour atteindre un statut de légende et d’immortalité. Exposition réalisée grâce au soutien de musées internationaux et de prêteurs privés.
Salons historiques de la Maison Chaumet.
Du 5 au 9 mai
Dans le cadre de la commémoration de la mort de Napoléon Ier en 1821, les Domaines nationaux de Sainte-Hélène organisent plusieurs cérémonies sur le premier lieu d’inhumation de l’Empereur.
Pour toute information complémentaire, consulter le site des Domaines nationaux de Sainte-Hélène
Commémorations
Mercredi 5 mai > Cérémonies du bicentenaire de la mort de Napoléon Ier
Jeudi 6 mai > Service religieux et cérémonie de la Tombe
Dimanche 9 mai > Cérémonie de la Tombe
Programme détaillé
Une page Facebook est dédiée entièrement aux événements autour du bicentenaire de la mort de Napoléon organisés par les Domaines nationaux de Sainte-Hélène.
Les événements seront retransmis en direct sur Internet : pour suivre sur le web ces diffusions, des 5, 6 et 9 mai 2021.
Déposer un bouquet mortuaire à distance
Le SHNH (Saint Helena Napoleonic Heritage Ltd, association à but non-lucratif de droit hélénien, dont l’objectif est de conserver la mémoire de l’Empereur à Sainte-Hélène) propose un service en ligne à tous ceux qui auraient voulu assister aux commémorations du bicentenaire de la mort de Napoléon sur l’île.
Du 5 mai au 7 septembre
Exposition > « Napoléon aux 1001 visages »
À travers les multiples représentations de Napoléon, quels étaient les véritables traits de cette figure légendaire de l’Histoire de France ?
S’il est une silhouette reconnaissable entre toutes où se devinent une longue redingote surmontée d’un large bicorne, c’est bien celle de Napoléon 1er. Mais derrière ces accessoires intimement liés dans la mémoire collective à la personnalité de l’Empereur, au-delà de ces images si souvent reproduites, quels étaient les véritables traits de Napoléon Bonaparte ? Est-ce le jeune homme fougueux aux traits émaciés du vainqueur de Marengo, le héros antiquisant à la plastique classique apparue sous le ciseau de Canova ? Une seule image, réaliste s’il en est, celle donnée par le masque mortuaire, qui fige pour l’éternité, selon les mots de Malraux « la permanence du Néant » et qui exerce sur nous une « séduction glacée et sérénité fascinante ». A travers les témoignages de ses contemporains, les portraits de la famille Bonaparte, les multiples représentations du héros national, où est le véritable portrait ? L’exposition propose un cheminement à travers l’ensemble du musée à la découverte du visage de Napoléon, en suivant l’évolution de ses traits tout au long de sa vie et même au-delà, à travers son image de légende.
Juin 2021
Du 25 juin au 1er octobre 2021
Dans le cadre de la commémoration de la mort de Napoléon Ier en 1821, le Palais Fesch, musée des Beaux-Arts de la ville d’Ajaccio, propose une exposition intitulée Napoléon, légendes, en partenariat avec le musée national des châteaux de Malmaison et de Bois-Préaux.
Exposition > Napoléon, légendes
Il existe plus d’une légende de Napoléon. La première et peut-être la plus forte d’entre elles, fut forgée de son vivant par Bonaparte, par le Premier consul et par l’Empereur. La seconde vint plus tard, après la chute de l’Empire et la mort de Napoléon à Sainte-Hélène ; elle se présenta d’emblée comme un phénomène polymorphe qui s’affirma et grandit grâce au contexte politique de la Restauration et dut en même temps une partie de son essor à l’éclosion du mouvement romantique européen. Véhiculée par l’image, les récits, le théâtre, les chansons, les objets séditieux, la légende napoléonienne fut d’abord populaire ; mais en croisant la route du Romantisme, elle s’éleva aux plus hauts sommets de la littérature et de l’art d’où elle influa sur le destin politique de la France. Elle imposa le retour à Paris des cendres du héros, puis facilita la reconquête du pouvoir par l’héritier de Bonaparte. La légende napoléonienne représenta le retour définitif de l’Empereur, que ses partisans avaient si souvent appelé de leurs vœux représenta le retour de l’Empereur par l’esprit et la pensée, si ardemment souhaité par ses partisans. En 2021, à l’heure où l’on célèbre, deux cents ans plus tard, la mort tragique de Napoléon à Sainte-Hélène, l’exposition du Palais Fesch se projette au-delà de l’événement pour raconter au public et aux lecteurs la seconde vie du premier empereur des Français.
Du 2 juin au 30 septembre
Exposition > « Sous la dictée de l’Empereur »
L’exposition s’articulera autour du commentaire d’un tableau de Jean-Baptiste Mauzaisse, Napoléon dictant ses Mémoires, peint en 1842. Pour reconstituer la scène, l’artiste s’est appuyé sur le témoignage direct du général baron Gaspard Gourgaud (1783-1852), aide de camp de Napoléon à Sainte-Hélène entre 1815 et 1818, qui est probablement le commanditaire de cette œuvre, mais il s’est inspiré aussi d’autres sources, notamment le célébrissime Mémorial de Sainte-Hélène, paru en 1823. À longueur de journée, à la fois pour tuer le temps et pour se justifier aux yeux de la postérité, l’empereur a dicté ses Mémoires militaires et politiques à ses quatre principaux compagnons d’exil, le comte de Las Cases, les généraux Bertrand, Montholon et Gourgaud.
Juillet 2021
7 juillet-26 août 2021
LE show de l’été à Paris, un spectacle unique par son histoire, par sa grandeur, par sa technologie de pointe et par le rêve qu’il suscite, célèbre cette année les 200 ans de la mort de Napoléon avec « L’envol de l’Aigle ».
Au cours d’une soirée mythique, venez revivre le parcours fulgurant de cet homme qui a imposé son rythme à l’Europe pendant vingt ans.
Venez passer la Nuit aux Invalides et redécouvrir les pans de la vie de l’Empereur qui ont forgé la « légende napoléonienne », mais aussi l’héritage que son épopée nous a laissé. Ogre pour les uns, génie pour les autres, Napoléon ne laisse personne indifférent.
Prolongez le spectacle par une promenade nocturne dans l’église du Dôme à la rencontre de Vauban, Lyautey, Foch et l’Aiglon entourant le tombeau de l’Empereur (en supplément sur cette billetterie, dans la limite des places disponibles).
Horaires : 22h30 en juillet ; 22h en août.
Esplanade des Invalides – grille d’honneur, Paris
Septembre 2021
Septembre 2021 – février 2022
En 2021, le Mobilier national célèbre le bicentenaire de la mort de Napoléon Ier, au travers d’une exposition exceptionnelle et d’un colloque.
Exposition > Les palais disparus de Napoléon Ier
Mobilier national
1, rue Berbier du Mets, 75013 Paris
Téléphone : +33 (0)1 44 08 52 71
Du 16 septembre 2021 au 6 mars 2022
En 2021, la Monnaie de Paris commémorera la mort de Napoléon Ier à travers une exposition présentée au sein de son musée.
Exposition > « Sur les pas de Napoléon Ier à la Monnaie de Paris » (titre provisoire)
Du mardi au dimanche, 11h-19h
Cette exposition propose au visiteur de découvrir le rôle artistique, technique et scientifique de la Monnaie de Paris sous le Directoire, le Consulat et l’Empire, en passant par la construction et la diffusion de la légende napoléonienne sous la Monarchie de Juillet et le Second Empire.
Musée de la Monnaie de Paris
Accès 11 Quai de Conti
Accès 2 rue Guénégaud
75006
Liens utiles
Fondation Napoléon
www.fondationnapoleon.org : la Fondation Napoléon favorise la recherche en Histoire du Consulat, des Premier et Second Empires, l’accès aux connaissances et
participe à la sauvegarde du patrimoine.
Les Amis de Napoléon III – Société historique Second Empire
www.napoleon3-secondempire.org : les Amis de Napoléon III, a pour but de rendre à l’Empereur Napoléon III et à la période du Second Empire la place historique
qui lui revient dans la genèse de la civilisation moderne.
Le Souvenir Napoléonien
www.souvenirnapoleonien.org : Créé le 27 décembre 1937, le Souvenir napoléonien est la plus importante association napoléonienne d’Europe, reconnue d’utilité publique par décret ministériel du 5 novembre 1982. Elle a pour but d’étudier et de faire connaître les institutions, les lieux, les événements et les personnes qui y ont fait l’histoire du Premier et du Second Empire.
Lieux et musées
Musée de l’armée
www.musee-armee.fr : Le musée de l’Armée conserve l’une des plus riches collections d’histoire militaire au monde. Découvrez les uniformes, armes, dessins, peintures, objets du quotidien, qui illustrent l’histoire de France, de la Préhistoire à nos jours.
Musée national du Château de Malmaison
musees-nationaux-malmaison.fr/chateau-malmaison : A l’automne 1802 le consul et sa famille s’installent à Saint-Cloud et Joséphine revient souvent au « Palais impérial de Malmaison » pour aménager et agrandir le domaine. Après le divorce en 1809 l’Empereur lui donne cette propriété avec toutes ses collections et c’est à Malmaison qu’elle meurt le 29 mai 1814.
Musée Napoléon Brienne-le-Château
www.musee-napoleon-brienne.fr : Musée Napoléon, 34 rue de l’Ecole Militaire 10500 Brienne-le-Château.
Musée Napoléon de la Pommerie
www.musee-napoleon.fr : Musée Napoléon – La Pommerie – 24380 Cendrieux.
Musée national de la Maison Bonaparte
www.musees-nationaux-malmaison.fr/musee-maisonbonaparte : Musée national de la maison Bonaparte Rue Saint-Charles 20000 Ajaccio.
Musée nationaux de l’île d’Aix
Musées de l’île d’Aix – Musée napoléonien – 17 123 Ile d’Aix
Château de Fontainebleau
www.chateaudefontainebleau.fr : « Vraie demeure des rois, maison des siècles », comme aimait à le dire Napoléon Ier, le château a été un lieu de séjour des souverains français depuis le moyen âge jusquà la fin du XIXème siècle avec Napoélon III.
Château de Compiègne
chateaudecompiegne.fr : Le palais de Compiègne est une ancienne résidence royale et impériale située à Compiègne dans l’Oise. Le palais de Compiègne fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 24 octobre 1994.
Grande Chancellerie de la Légion d’Honneur
www.legiondhonneur.fr : Fondée en 1802, la grande chancellerie assure trois activités de service public : l’administration des récompenses nationales, la direction des maisons d’éducation et du musée de la Légion d’honneur.
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2021 l’année Napoléon
L’année Napoléon se déclinera dans toute la France, grâce aux institutions muséales, d’archives et de recherches, aux fondations d’histoire, aux Villes impériales, aux délégations du Souvenir napoléonien et aux institutions régionales ou locales comme l’Institut catholique de Vendée, et même à l’étranger, grâce à la Commune de Waterloo et aux Domaines nationaux de Sainte-Hélène.
Le mot de Thierry Lentz
Bicentenaire de la mort de Napoléon Ier : au-delà des commémorations
2021 marquera la dernière année des bicentenaires napoléoniens, commencés à Toulon, il y a un quart de siècle. Son point d’orgue sera évidemment la commémoration de la mort de l’Empereur, le 5 mai prochain aux Invalides, avec sans doute plus de solennité encore que de coutume. Nul doute que, quelle que soit la configuration décidée, de nombreux Français auront à cœur d’être présents, physiquement ou en pensée, aux côtés de S.A.I. le Prince Napoléon et des autorités civiles et militaires qui, depuis des décennies, rendent hommage aux soldats morts pour la France pendant les campagnes du Consulat et de l’Empire et à leur chef. Cette journée commémorative sera accompagnée, précédée et suivie de dizaines d’autres manifestations dans toute la France et même à l’étranger. L’occasion a en effet été saisie par de nombreuses collectivités, institutions et associations de profiter de cette « Année Napoléon » pour programmer qui une exposition, qui un colloque ou des conférences, qui des réunions plus populaires. Les prétextes en sont variés : célébrer une épopée quasi-unique dans l’histoire, se souvenir d’un règne qui contribua à fonder la France contemporaine, faire le point sur les avancées scientifiques et historiques des trente dernières années ou, tout simplement, se retrouver –si la situation sanitaire le permet- autour de la mémoire du personnage numéro un de notre histoire.
En marge de cet élan, certains se demandent ou ne comprennent pourquoi tant d’énergie et de moyens se déploient autour de ce bicentenaire. Les uns parce qu’ils vivent uniquement dans le présent et veulent ignorer qu’un grand peuple se battit aussi autour de son passé et de souvenirs communs. D’autres parce qu’ils jugent, au nom des sensibilités contemporaines, que Napoléon est un personnage trop « controversé » pour qu’on se souvienne de lui autrement qu’en le vilipendant. A ces deux grandes catégories des contempteurs du bicentenaire, nous aimerions répondre par le raisonnement et l’histoire, hors des passions excessives qui faussent le débat.
Aux premiers, devra-t-on répéter ici ce que le Premier Consul puis l’Empereur a apporté à notre pays ? Devra-t-on réexpliquer comment, en peu de temps mais avec une volonté farouche, il a rendu possibles les acquis de la Révolution « sociétale » de 1789 ? Pourra-t-on leur faire comprendre qu’au-delà même des institutions, des codes et des règles de vie en société qui perdurent depuis deux siècles, Napoléon est encore « en nous » par les habitudes de vie et les règles juridiques, en un mot « les masses de granit » qu’il a jetées, comme il disait, « sur le sol de France » et sur celui de la plupart des pays d’Europe occidentale ? Enfin, serions-nous entendus si nous tentions d’expliquer que les guerres « napoléoniennes », pour intense et meurtrières qu’elles furent, s’inscrivaient dans une vie internationale où la paix était
l’exception et dans la lignée d’un projet de prépondérance française bâti par l’Ancien Régime puis continué par la Révolution ? S’ils veulent bien assister aux colloques ou aux conférences, s’ils se donnent la peine de lire les plus récentes recherches, nous pourrons peut-être, sinon les convaincre, au moins leur faire comprendre pourquoi nous nous intéressons tant à l’histoire napoléonienne.
Avec les seconds, nous aurons plus de difficultés. Ils ne sont pas mus par le désintérêt ou l’indifférence, mais par des sentiments plus profonds, souvent sincères, mais aussi, pour une minorité d’entre eux, par un agenda dans lequel le rejet de Napoléon n’a qu’un intérêt tactique.
Ces derniers, qui n’estiment ni notre unité nationale, ni notre organisation sociale, n’ont pas envie de discuter raisonnablement et, si j’ose dire, « historiquement » avec nous. On leur dit à longueur de temps que nous en sommes incapables de critique et qu’il y aurait des sujets que les napoléonistes, historiens ou associatifs, auraient mis « sous le tapis » : le rétablissement de l’esclavage en 1802, le statut des femmes du Code civil, la pseudo « dictature » impériale et quelques autres aspects moins rayonnant que d’autres du gouvernement napoléonien.
A eux aussi, nous devons conseiller de mieux connaître nos travaux et ceux de nos prédécesseurs, d’échanger avec nous et, surtout, de consentir à ne pas réduire Napoléon à ses échecs ou à ses décisions malheureuses, celles que nous ne pouvons comprendre –ce qui n’est pas excuser- sans nous immerger sérieusement dans les temps et les mentalités qui furent les siens. Seuls l’étude, le dialogue et l’envie de travailler ensemble nous aideront à sortir de l’impasse intellectuelle dans laquelle on voudrait nous enfermer.
Nous sans avoir dit que commémorer Napoléon, évidemment les yeux ouverts, est un droit et peut même un devoir, on pourrait aussi rêver à ce miracle que lui-même avait réussi de son vivant, avec sa belle –quoi que ferme- politique de réconciliation nationale : se saisir, tourner et retourner ensemble notre histoire, reconnaître nos points d’accord et de désaccord sans, si j’ose dire, se jeter la vaisselle à la figure. C’est un enjeu de concitoyenneté.
DIRECTEUR DE LA FONDATION NAPOLEON
Professeur à l’Institut catholique d’études
supérieures (La Roche-Sur-Yon)
© Éditions Perrin /
Bruno Klein 2020
Calendrier des événements
Mars 2021
Du 31 mars au 19 septembre
L’année 2021 marquera le deux centième anniversaire de la mort de l’empereur Napoléon Ier. Pour l’occasion, le musée de l’Armée et la Fondation Napoléon proposent, aux Invalides, une saison culturelle entièrement dédiée à cette figure majeure de notre histoire. Une nécropole restaurée, un parcours permanent réinventé, une grande exposition patrimoniale et pour la première fois au Musée, des œuvres d’artistes contemporains pour questionner l’héritage de Napoléon… autant d’occasions de découvrir ou de redécouvrir celui qui depuis 1840 repose sous le Dôme, « auprès de ce peuple Français qu’[il a] tant aimé ». Unissant ses efforts à ceux de la Fondation Napoléon, dont la mission est d’étudier et de faire connaître tout ce qui concerne l’histoire napoléonienne, le Musée proposera tout au long de l’année, une programmation culturelle d’une grande diversité, ainsi qu’un regard renouvelé sur l’histoire du site et de ses collections permanentes liées à Napoléon.
Exposition « Napoléon n’est plus »
coproduction Musée de l’Armée/Fondation Napoléon
Musée de l’Armée
En raison des conditions sanitaires, l’ouverture de l’exposition au public sera connue ultérieurement.
Avril 2021
Du 14 avril au 19 septembre 2021
La Réunion des musées nationaux – Grand Palais, La Villette et Re / Adonis s’associent pour proposer une grande exposition « Napoléon » dans le cadre du bicentenaire de la mort de Napoléon.
Exposition « Napoléon » OUVERTURE REPORTÉE
En raison des conditions sanitaires, l‘exposition ne débutera pas le 14 avril 2021. Cette date d’ouverture sera communiquée ultérieurement.
Grande Halle de La Villette
211 Avenue Jean Jaurès
75019 Paris
L’exposition Napoléon met en scène, à l’occasion du bicentenaire de sa mort, l’invraisemblable destin d’un personnage complexe, qui fut à la fois admiré et controversé, victorieux et défait, héroïque et tragique, dont le romanesque fascine aujourd’hui encore nos contemporains. Elle rappellera ses legs politiques et culturels qui ont durablement marqué certains pays, au premier rang desquels la France, mais aussi les erreurs qu’il a commises.
Mai 2021
Du 10 mai au 24 octobre 2021
Le château d’Arenenberg, ancienne demeure d’Hortense de Beauharnais et de ses fils, abrite aujourd’hui le Musée Napoléon de Thurgovie, seul musée germanophone sur l’histoire napoléonienne. À l’occasion du bicentenaire de la mort de Napoléon, il accueille une exposition temporaires sur la mort de Napoléon, Sainte-Hélène et la légende napoléonienne.
Plus d’informations auprès du musée, par mail.
Exposition temporaire > La fin de Napoléon. Sainte-Hélène, Arenenberg et la naissance d’une légende
Du 8 mai au 18 juillet 2021
En 2021, la Maison Chaumet célèbre le bicentenaire de la mort de Napoléon Ier avec une exposition exceptionnelle.
Exposition > « Joséphine & Napoléon, une histoire (extra)ordinaire »
Plus de 150 œuvres présentées dont des joyaux historiques et inédits, une centaine de tableaux, œuvres d’art, lettres ou documents d’archives ainsi que des objets personnels et rares liés à cette si belle histoire d’amour qui plongera le visiteur au cœur des enjeux de pouvoir, de symbole, de transmission, de sentiments… Une histoire (extra)ordinaire qui transcende son époque, l’Empire, pour atteindre un statut de légende et d’immortalité. Exposition réalisée grâce au soutien de musées internationaux et de prêteurs privés.
Salons historiques de la Maison Chaumet.
Du 5 au 9 mai
Dans le cadre de la commémoration de la mort de Napoléon Ier en 1821, les Domaines nationaux de Sainte-Hélène organisent plusieurs cérémonies sur le premier lieu d’inhumation de l’Empereur.
Pour toute information complémentaire, consulter le site des Domaines nationaux de Sainte-Hélène
Commémorations
Mercredi 5 mai > Cérémonies du bicentenaire de la mort de Napoléon Ier
Jeudi 6 mai > Service religieux et cérémonie de la Tombe
Dimanche 9 mai > Cérémonie de la Tombe
Programme détaillé
Une page Facebook est dédiée entièrement aux événements autour du bicentenaire de la mort de Napoléon organisés par les Domaines nationaux de Sainte-Hélène.
Les événements seront retransmis en direct sur Internet : pour suivre sur le web ces diffusions, des 5, 6 et 9 mai 2021.
Déposer un bouquet mortuaire à distance
Le SHNH (Saint Helena Napoleonic Heritage Ltd, association à but non-lucratif de droit hélénien, dont l’objectif est de conserver la mémoire de l’Empereur à Sainte-Hélène) propose un service en ligne à tous ceux qui auraient voulu assister aux commémorations du bicentenaire de la mort de Napoléon sur l’île.
Du 5 mai au 7 septembre
Exposition > « Napoléon aux 1001 visages »
À travers les multiples représentations de Napoléon, quels étaient les véritables traits de cette figure légendaire de l’Histoire de France ?
S’il est une silhouette reconnaissable entre toutes où se devinent une longue redingote surmontée d’un large bicorne, c’est bien celle de Napoléon 1er. Mais derrière ces accessoires intimement liés dans la mémoire collective à la personnalité de l’Empereur, au-delà de ces images si souvent reproduites, quels étaient les véritables traits de Napoléon Bonaparte ? Est-ce le jeune homme fougueux aux traits émaciés du vainqueur de Marengo, le héros antiquisant à la plastique classique apparue sous le ciseau de Canova ? Une seule image, réaliste s’il en est, celle donnée par le masque mortuaire, qui fige pour l’éternité, selon les mots de Malraux « la permanence du Néant » et qui exerce sur nous une « séduction glacée et sérénité fascinante ». A travers les témoignages de ses contemporains, les portraits de la famille Bonaparte, les multiples représentations du héros national, où est le véritable portrait ? L’exposition propose un cheminement à travers l’ensemble du musée à la découverte du visage de Napoléon, en suivant l’évolution de ses traits tout au long de sa vie et même au-delà, à travers son image de légende.
Juin 2021
Du 25 juin au 1er octobre 2021
Dans le cadre de la commémoration de la mort de Napoléon Ier en 1821, le Palais Fesch, musée des Beaux-Arts de la ville d’Ajaccio, propose une exposition intitulée Napoléon, légendes, en partenariat avec le musée national des châteaux de Malmaison et de Bois-Préaux.
Exposition > Napoléon, légendes
Il existe plus d’une légende de Napoléon. La première et peut-être la plus forte d’entre elles, fut forgée de son vivant par Bonaparte, par le Premier consul et par l’Empereur. La seconde vint plus tard, après la chute de l’Empire et la mort de Napoléon à Sainte-Hélène ; elle se présenta d’emblée comme un phénomène polymorphe qui s’affirma et grandit grâce au contexte politique de la Restauration et dut en même temps une partie de son essor à l’éclosion du mouvement romantique européen. Véhiculée par l’image, les récits, le théâtre, les chansons, les objets séditieux, la légende napoléonienne fut d’abord populaire ; mais en croisant la route du Romantisme, elle s’éleva aux plus hauts sommets de la littérature et de l’art d’où elle influa sur le destin politique de la France. Elle imposa le retour à Paris des cendres du héros, puis facilita la reconquête du pouvoir par l’héritier de Bonaparte. La légende napoléonienne représenta le retour définitif de l’Empereur, que ses partisans avaient si souvent appelé de leurs vœux représenta le retour de l’Empereur par l’esprit et la pensée, si ardemment souhaité par ses partisans. En 2021, à l’heure où l’on célèbre, deux cents ans plus tard, la mort tragique de Napoléon à Sainte-Hélène, l’exposition du Palais Fesch se projette au-delà de l’événement pour raconter au public et aux lecteurs la seconde vie du premier empereur des Français.
Du 2 juin au 30 septembre
Exposition > « Sous la dictée de l’Empereur »
L’exposition s’articulera autour du commentaire d’un tableau de Jean-Baptiste Mauzaisse, Napoléon dictant ses Mémoires, peint en 1842. Pour reconstituer la scène, l’artiste s’est appuyé sur le témoignage direct du général baron Gaspard Gourgaud (1783-1852), aide de camp de Napoléon à Sainte-Hélène entre 1815 et 1818, qui est probablement le commanditaire de cette œuvre, mais il s’est inspiré aussi d’autres sources, notamment le célébrissime Mémorial de Sainte-Hélène, paru en 1823. À longueur de journée, à la fois pour tuer le temps et pour se justifier aux yeux de la postérité, l’empereur a dicté ses Mémoires militaires et politiques à ses quatre principaux compagnons d’exil, le comte de Las Cases, les généraux Bertrand, Montholon et Gourgaud.
Juillet 2021
7 juillet-26 août 2021
LE show de l’été à Paris, un spectacle unique par son histoire, par sa grandeur, par sa technologie de pointe et par le rêve qu’il suscite, célèbre cette année les 200 ans de la mort de Napoléon avec « L’envol de l’Aigle ».
Au cours d’une soirée mythique, venez revivre le parcours fulgurant de cet homme qui a imposé son rythme à l’Europe pendant vingt ans.
Venez passer la Nuit aux Invalides et redécouvrir les pans de la vie de l’Empereur qui ont forgé la « légende napoléonienne », mais aussi l’héritage que son épopée nous a laissé. Ogre pour les uns, génie pour les autres, Napoléon ne laisse personne indifférent.
Prolongez le spectacle par une promenade nocturne dans l’église du Dôme à la rencontre de Vauban, Lyautey, Foch et l’Aiglon entourant le tombeau de l’Empereur (en supplément sur cette billetterie, dans la limite des places disponibles).
Horaires : 22h30 en juillet ; 22h en août.
Esplanade des Invalides – grille d’honneur, Paris
Septembre 2021
Septembre 2021 – février 2022
En 2021, le Mobilier national célèbre le bicentenaire de la mort de Napoléon Ier, au travers d’une exposition exceptionnelle et d’un colloque.
Exposition > Les palais disparus de Napoléon Ier
Mobilier national
1, rue Berbier du Mets, 75013 Paris
Téléphone : +33 (0)1 44 08 52 71
Du 16 septembre 2021 au 6 mars 2022
En 2021, la Monnaie de Paris commémorera la mort de Napoléon Ier à travers une exposition présentée au sein de son musée.
Exposition > « Sur les pas de Napoléon Ier à la Monnaie de Paris » (titre provisoire)
Du mardi au dimanche, 11h-19h
Cette exposition propose au visiteur de découvrir le rôle artistique, technique et scientifique de la Monnaie de Paris sous le Directoire, le Consulat et l’Empire, en passant par la construction et la diffusion de la légende napoléonienne sous la Monarchie de Juillet et le Second Empire.
Musée de la Monnaie de Paris
Accès 11 Quai de Conti
Accès 2 rue Guénégaud
75006
Autour du bicentenaire
Liens utiles
Fondation Napoléon
www.fondationnapoleon.org : la Fondation Napoléon favorise la recherche en Histoire du Consulat, des Premier et Second Empires, l’accès aux connaissances et
participe à la sauvegarde du patrimoine.
Les Amis de Napoléon III – Société historique Second Empire
www.napoleon3-secondempire.org : les Amis de Napoléon III, a pour but de rendre à l’Empereur Napoléon III et à la période du Second Empire la place historique
qui lui revient dans la genèse de la civilisation moderne.
Le Souvenir Napoléonien
www.souvenirnapoleonien.org : Créé le 27 décembre 1937, le Souvenir napoléonien est la plus importante association napoléonienne d’Europe, reconnue d’utilité publique par décret ministériel du 5 novembre 1982. Elle a pour but d’étudier et de faire connaître les institutions, les lieux, les événements et les personnes qui y ont fait l’histoire du Premier et du Second Empire.
Lieux et musées
Musée de l’armée
www.musee-armee.fr : Le musée de l’Armée conserve l’une des plus riches collections d’histoire militaire au monde. Découvrez les uniformes, armes, dessins, peintures, objets du quotidien, qui illustrent l’histoire de France, de la Préhistoire à nos jours.
Musée national du Château de Malmaison
musees-nationaux-malmaison.fr/chateau-malmaison : A l’automne 1802 le consul et sa famille s’installent à Saint-Cloud et Joséphine revient souvent au « Palais impérial de Malmaison » pour aménager et agrandir le domaine. Après le divorce en 1809 l’Empereur lui donne cette propriété avec toutes ses collections et c’est à Malmaison qu’elle meurt le 29 mai 1814.
Musée Napoléon Brienne-le-Château
www.musee-napoleon-brienne.fr : Musée Napoléon, 34 rue de l’Ecole Militaire 10500 Brienne-le-Château.
Musée Napoléon de la Pommerie
www.musee-napoleon.fr : Musée Napoléon – La Pommerie – 24380 Cendrieux.
Musée national de la Maison Bonaparte
www.musees-nationaux-malmaison.fr/musee-maisonbonaparte : Musée national de la maison Bonaparte Rue Saint-Charles 20000 Ajaccio.
Musée nationaux de l’île d’Aix
Musées de l’île d’Aix – Musée napoléonien – 17 123 Ile d’Aix
Château de Fontainebleau
www.chateaudefontainebleau.fr : « Vraie demeure des rois, maison des siècles », comme aimait à le dire Napoléon Ier, le château a été un lieu de séjour des souverains français depuis le moyen âge jusquà la fin du XIXème siècle avec Napoélon III.
Château de Compiègne
chateaudecompiegne.fr : Le palais de Compiègne est une ancienne résidence royale et impériale située à Compiègne dans l’Oise. Le palais de Compiègne fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 24 octobre 1994.
Grande Chancellerie de la Légion d’Honneur
www.legiondhonneur.fr : Fondée en 1802, la grande chancellerie assure trois activités de service public : l’administration des récompenses nationales, la direction des maisons d’éducation et du musée de la Légion d’honneur.
FR | EN
ACCUEIL > LE BICENTENAIRE
2021 l’année Napoléon
L’année Napoléon se déclinera dans toute la France, grâce aux institutions muséales, d’archives et de recherches, aux fondations d’histoire, aux Villes impériales, aux délégations du Souvenir napoléonien et aux institutions régionales ou locales comme l’Institut catholique de Vendée, et même à l’étranger, grâce à la Commune de Waterloo et aux Domaines nationaux de Sainte-Hélène.
Le mot de Thierry Lentz
Bicentenaire de la mort de Napoléon Ier : au-delà des commémorations
2021 marquera la dernière année des bicentenaires napoléoniens, commencés à Toulon, il y a un quart de siècle. Son point d’orgue sera évidemment la commémoration de la mort de l’Empereur, le 5 mai prochain aux Invalides, avec sans doute plus de solennité encore que de coutume. Nul doute que, quelle que soit la configuration décidée, de nombreux Français auront à cœur d’être présents, physiquement ou en pensée, aux côtés de S.A.I. le Prince Napoléon et des autorités civiles et militaires qui, depuis des décennies, rendent hommage aux soldats morts pour la France pendant les campagnes du Consulat et de l’Empire et à leur chef. Cette journée commémorative sera accompagnée, précédée et suivie de dizaines d’autres manifestations dans toute la France et même à l’étranger. L’occasion a en effet été saisie par de nombreuses collectivités, institutions et associations de profiter de cette « Année Napoléon » pour programmer qui une exposition, qui un colloque ou des conférences, qui des réunions plus populaires. Les prétextes en sont variés : célébrer une épopée quasi-unique dans l’histoire, se souvenir d’un règne qui contribua à fonder la France contemporaine, faire le point sur les avancées scientifiques et historiques des trente dernières années ou, tout simplement, se retrouver –si la situation sanitaire le permet- autour de la mémoire du personnage numéro un de notre histoire.
En marge de cet élan, certains se demandent ou ne comprennent pourquoi tant d’énergie et de moyens se déploient autour de ce bicentenaire. Les uns parce qu’ils vivent uniquement dans le présent et veulent ignorer qu’un grand peuple se battit aussi autour de son passé et de souvenirs communs. D’autres parce qu’ils jugent, au nom des sensibilités contemporaines, que Napoléon est un personnage trop « controversé » pour qu’on se souvienne de lui autrement qu’en le vilipendant. A ces deux grandes catégories des contempteurs du bicentenaire, nous aimerions répondre par le raisonnement et l’histoire, hors des passions excessives qui faussent le débat.
Aux premiers, devra-t-on répéter ici ce que le Premier Consul puis l’Empereur a apporté à notre pays ? Devra-t-on réexpliquer comment, en peu de temps mais avec une volonté farouche, il a rendu possibles les acquis de la Révolution « sociétale » de 1789 ? Pourra-t-on leur faire comprendre qu’au-delà même des institutions, des codes et des règles de vie en société qui perdurent depuis deux siècles, Napoléon est encore « en nous » par les habitudes de vie et les règles juridiques, en un mot « les masses de granit » qu’il a jetées, comme il disait, « sur le sol de France » et sur celui de la plupart des pays d’Europe occidentale ? Enfin, serions-nous entendus si nous tentions d’expliquer que les guerres « napoléoniennes », pour intense et meurtrières qu’elles furent, s’inscrivaient dans une vie internationale où la paix était
l’exception et dans la lignée d’un projet de prépondérance française bâti par l’Ancien Régime puis continué par la Révolution ? S’ils veulent bien assister aux colloques ou aux conférences, s’ils se donnent la peine de lire les plus récentes recherches, nous pourrons peut-être, sinon les convaincre, au moins leur faire comprendre pourquoi nous nous intéressons tant à l’histoire napoléonienne.
Avec les seconds, nous aurons plus de difficultés. Ils ne sont pas mus par le désintérêt ou l’indifférence, mais par des sentiments plus profonds, souvent sincères, mais aussi, pour une minorité d’entre eux, par un agenda dans lequel le rejet de Napoléon n’a qu’un intérêt tactique.
Ces derniers, qui n’estiment ni notre unité nationale, ni notre organisation sociale, n’ont pas envie de discuter raisonnablement et, si j’ose dire, « historiquement » avec nous. On leur dit à longueur de temps que nous en sommes incapables de critique et qu’il y aurait des sujets que les napoléonistes, historiens ou associatifs, auraient mis « sous le tapis » : le rétablissement de l’esclavage en 1802, le statut des femmes du Code civil, la pseudo « dictature » impériale et quelques autres aspects moins rayonnant que d’autres du gouvernement napoléonien.
A eux aussi, nous devons conseiller de mieux connaître nos travaux et ceux de nos prédécesseurs, d’échanger avec nous et, surtout, de consentir à ne pas réduire Napoléon à ses échecs ou à ses décisions malheureuses, celles que nous ne pouvons comprendre –ce qui n’est pas excuser- sans nous immerger sérieusement dans les temps et les mentalités qui furent les siens. Seuls l’étude, le dialogue et l’envie de travailler ensemble nous aideront à sortir de l’impasse intellectuelle dans laquelle on voudrait nous enfermer.
Nous sans avoir dit que commémorer Napoléon, évidemment les yeux ouverts, est un droit et peut même un devoir, on pourrait aussi rêver à ce miracle que lui-même avait réussi de son vivant, avec sa belle –quoi que ferme- politique de réconciliation nationale : se saisir, tourner et retourner ensemble notre histoire, reconnaître nos points d’accord et de désaccord sans, si j’ose dire, se jeter la vaisselle à la figure. C’est un enjeu de concitoyenneté.
DIRECTEUR DE LA FONDATION NAPOLEON
Professeur à l’Institut catholique d’études
supérieures (La Roche-Sur-Yon)
© Éditions Perrin / Bruno Klein 2020
Calendrier des événements
Mars 2021
Du 31 mars au 19 septembre
L’année 2021 marquera le deux centième anniversaire de la mort de l’empereur Napoléon Ier. Pour l’occasion, le musée de l’Armée et la Fondation Napoléon proposent, aux Invalides, une saison culturelle entièrement dédiée à cette figure majeure de notre histoire. Une nécropole restaurée, un parcours permanent réinventé, une grande exposition patrimoniale et pour la première fois au Musée, des œuvres d’artistes contemporains pour questionner l’héritage de Napoléon… autant d’occasions de découvrir ou de redécouvrir celui qui depuis 1840 repose sous le Dôme, « auprès de ce peuple Français qu’[il a] tant aimé ». Unissant ses efforts à ceux de la Fondation Napoléon, dont la mission est d’étudier et de faire connaître tout ce qui concerne l’histoire napoléonienne, le Musée proposera tout au long de l’année, une programmation culturelle d’une grande diversité, ainsi qu’un regard renouvelé sur l’histoire du site et de ses collections permanentes liées à Napoléon.
Exposition « Napoléon n’est plus »
coproduction Musée de l’Armée/Fondation Napoléon
Musée de l’Armée
En raison des conditions sanitaires, l’ouverture de l’exposition au public sera connue ultérieurement.
Avril 2021
Du 14 avril au 19 septembre 2021
La Réunion des musées nationaux – Grand Palais, La Villette et Re / Adonis s’associent pour proposer une grande exposition « Napoléon » dans le cadre du bicentenaire de la mort de Napoléon.
Exposition « Napoléon » OUVERTURE REPORTÉE
En raison des conditions sanitaires, l‘exposition ne débutera pas le 14 avril 2021. Cette date d’ouverture sera communiquée ultérieurement.
Grande Halle de La Villette
211 Avenue Jean Jaurès
75019 Paris
L’exposition Napoléon met en scène, à l’occasion du bicentenaire de sa mort, l’invraisemblable destin d’un personnage complexe, qui fut à la fois admiré et controversé, victorieux et défait, héroïque et tragique, dont le romanesque fascine aujourd’hui encore nos contemporains. Elle rappellera ses legs politiques et culturels qui ont durablement marqué certains pays, au premier rang desquels la France, mais aussi les erreurs qu’il a commises.
Mai 2021
Du 10 mai au 24 octobre 2021
Le château d’Arenenberg, ancienne demeure d’Hortense de Beauharnais et de ses fils, abrite aujourd’hui le Musée Napoléon de Thurgovie, seul musée germanophone sur l’histoire napoléonienne. À l’occasion du bicentenaire de la mort de Napoléon, il accueille une exposition temporaires sur la mort de Napoléon, Sainte-Hélène et la légende napoléonienne.
Plus d’informations auprès du musée, par mail.
Exposition temporaire > La fin de Napoléon. Sainte-Hélène, Arenenberg et la naissance d’une légende
Du 8 mai au 18 juillet 2021
En 2021, la Maison Chaumet célèbre le bicentenaire de la mort de Napoléon Ier avec une exposition exceptionnelle.
Exposition > « Joséphine & Napoléon, une histoire (extra)ordinaire »
Plus de 150 œuvres présentées dont des joyaux historiques et inédits, une centaine de tableaux, œuvres d’art, lettres ou documents d’archives ainsi que des objets personnels et rares liés à cette si belle histoire d’amour qui plongera le visiteur au cœur des enjeux de pouvoir, de symbole, de transmission, de sentiments… Une histoire (extra)ordinaire qui transcende son époque, l’Empire, pour atteindre un statut de légende et d’immortalité. Exposition réalisée grâce au soutien de musées internationaux et de prêteurs privés.
Salons historiques de la Maison Chaumet.
Du 5 au 9 mai
Dans le cadre de la commémoration de la mort de Napoléon Ier en 1821, les Domaines nationaux de Sainte-Hélène organisent plusieurs cérémonies sur le premier lieu d’inhumation de l’Empereur.
Pour toute information complémentaire, consulter le site des Domaines nationaux de Sainte-Hélène
Commémorations
Mercredi 5 mai > Cérémonies du bicentenaire de la mort de Napoléon Ier
Jeudi 6 mai > Service religieux et cérémonie de la Tombe
Dimanche 9 mai > Cérémonie de la Tombe
Programme détaillé
Une page Facebook est dédiée entièrement aux événements autour du bicentenaire de la mort de Napoléon organisés par les Domaines nationaux de Sainte-Hélène.
Les événements seront retransmis en direct sur Internet : pour suivre sur le web ces diffusions, des 5, 6 et 9 mai 2021.
Déposer un bouquet mortuaire à distance
Le SHNH (Saint Helena Napoleonic Heritage Ltd, association à but non-lucratif de droit hélénien, dont l’objectif est de conserver la mémoire de l’Empereur à Sainte-Hélène) propose un service en ligne à tous ceux qui auraient voulu assister aux commémorations du bicentenaire de la mort de Napoléon sur l’île.
Du 5 mai au 7 septembre
Exposition > « Napoléon aux 1001 visages »
À travers les multiples représentations de Napoléon, quels étaient les véritables traits de cette figure légendaire de l’Histoire de France ?
S’il est une silhouette reconnaissable entre toutes où se devinent une longue redingote surmontée d’un large bicorne, c’est bien celle de Napoléon 1er. Mais derrière ces accessoires intimement liés dans la mémoire collective à la personnalité de l’Empereur, au-delà de ces images si souvent reproduites, quels étaient les véritables traits de Napoléon Bonaparte ? Est-ce le jeune homme fougueux aux traits émaciés du vainqueur de Marengo, le héros antiquisant à la plastique classique apparue sous le ciseau de Canova ? Une seule image, réaliste s’il en est, celle donnée par le masque mortuaire, qui fige pour l’éternité, selon les mots de Malraux « la permanence du Néant » et qui exerce sur nous une « séduction glacée et sérénité fascinante ». A travers les témoignages de ses contemporains, les portraits de la famille Bonaparte, les multiples représentations du héros national, où est le véritable portrait ? L’exposition propose un cheminement à travers l’ensemble du musée à la découverte du visage de Napoléon, en suivant l’évolution de ses traits tout au long de sa vie et même au-delà, à travers son image de légende.
Juin 2021
Du 25 juin au 1er octobre 2021
Dans le cadre de la commémoration de la mort de Napoléon Ier en 1821, le Palais Fesch, musée des Beaux-Arts de la ville d’Ajaccio, propose une exposition intitulée Napoléon, légendes, en partenariat avec le musée national des châteaux de Malmaison et de Bois-Préaux.
Exposition > Napoléon, légendes
Il existe plus d’une légende de Napoléon. La première et peut-être la plus forte d’entre elles, fut forgée de son vivant par Bonaparte, par le Premier consul et par l’Empereur. La seconde vint plus tard, après la chute de l’Empire et la mort de Napoléon à Sainte-Hélène ; elle se présenta d’emblée comme un phénomène polymorphe qui s’affirma et grandit grâce au contexte politique de la Restauration et dut en même temps une partie de son essor à l’éclosion du mouvement romantique européen. Véhiculée par l’image, les récits, le théâtre, les chansons, les objets séditieux, la légende napoléonienne fut d’abord populaire ; mais en croisant la route du Romantisme, elle s’éleva aux plus hauts sommets de la littérature et de l’art d’où elle influa sur le destin politique de la France. Elle imposa le retour à Paris des cendres du héros, puis facilita la reconquête du pouvoir par l’héritier de Bonaparte. La légende napoléonienne représenta le retour définitif de l’Empereur, que ses partisans avaient si souvent appelé de leurs vœux représenta le retour de l’Empereur par l’esprit et la pensée, si ardemment souhaité par ses partisans. En 2021, à l’heure où l’on célèbre, deux cents ans plus tard, la mort tragique de Napoléon à Sainte-Hélène, l’exposition du Palais Fesch se projette au-delà de l’événement pour raconter au public et aux lecteurs la seconde vie du premier empereur des Français.
Du 2 juin au 30 septembre
Exposition > « Sous la dictée de l’Empereur »
L’exposition s’articulera autour du commentaire d’un tableau de Jean-Baptiste Mauzaisse, Napoléon dictant ses Mémoires, peint en 1842. Pour reconstituer la scène, l’artiste s’est appuyé sur le témoignage direct du général baron Gaspard Gourgaud (1783-1852), aide de camp de Napoléon à Sainte-Hélène entre 1815 et 1818, qui est probablement le commanditaire de cette œuvre, mais il s’est inspiré aussi d’autres sources, notamment le célébrissime Mémorial de Sainte-Hélène, paru en 1823. À longueur de journée, à la fois pour tuer le temps et pour se justifier aux yeux de la postérité, l’empereur a dicté ses Mémoires militaires et politiques à ses quatre principaux compagnons d’exil, le comte de Las Cases, les généraux Bertrand, Montholon et Gourgaud.
Juillet 2021
7 juillet-26 août 2021
LE show de l’été à Paris, un spectacle unique par son histoire, par sa grandeur, par sa technologie de pointe et par le rêve qu’il suscite, célèbre cette année les 200 ans de la mort de Napoléon avec « L’envol de l’Aigle ».
Au cours d’une soirée mythique, venez revivre le parcours fulgurant de cet homme qui a imposé son rythme à l’Europe pendant vingt ans.
Venez passer la Nuit aux Invalides et redécouvrir les pans de la vie de l’Empereur qui ont forgé la « légende napoléonienne », mais aussi l’héritage que son épopée nous a laissé. Ogre pour les uns, génie pour les autres, Napoléon ne laisse personne indifférent.
Prolongez le spectacle par une promenade nocturne dans l’église du Dôme à la rencontre de Vauban, Lyautey, Foch et l’Aiglon entourant le tombeau de l’Empereur (en supplément sur cette billetterie, dans la limite des places disponibles).
Horaires : 22h30 en juillet ; 22h en août.
Esplanade des Invalides – grille d’honneur, Paris
Septembre 2021
Septembre 2021 – février 2022
En 2021, le Mobilier national célèbre le bicentenaire de la mort de Napoléon Ier, au travers d’une exposition exceptionnelle et d’un colloque.
Exposition > Les palais disparus de Napoléon Ier
Mobilier national
1, rue Berbier du Mets, 75013 Paris
Téléphone : +33 (0)1 44 08 52 71
Du 16 septembre 2021 au 6 mars 2022
En 2021, la Monnaie de Paris commémorera la mort de Napoléon Ier à travers une exposition présentée au sein de son musée.
Exposition > « Sur les pas de Napoléon Ier à la Monnaie de Paris » (titre provisoire)
Du mardi au dimanche, 11h-19h
Cette exposition propose au visiteur de découvrir le rôle artistique, technique et scientifique de la Monnaie de Paris sous le Directoire, le Consulat et l’Empire, en passant par la construction et la diffusion de la légende napoléonienne sous la Monarchie de Juillet et le Second Empire.
Musée de la Monnaie de Paris
Accès 11 Quai de Conti
Accès 2 rue Guénégaud
75006
Autour du bicentenaire
Liens utiles
Fondation Napoléon
www.fondationnapoleon.org : la Fondation Napoléon favorise la recherche en Histoire du Consulat, des Premier et Second Empires, l’accès aux connaissances et
participe à la sauvegarde du patrimoine.
Les Amis de Napoléon III – Société historique Second Empire
www.napoleon3-secondempire.org : les Amis de Napoléon III, a pour but de rendre à l’Empereur Napoléon III et à la période du Second Empire la place historique
qui lui revient dans la genèse de la civilisation moderne.
Le Souvenir Napoléonien
www.souvenirnapoleonien.org : Créé le 27 décembre 1937, le Souvenir napoléonien est la plus importante association napoléonienne d’Europe, reconnue d’utilité publique par décret ministériel du 5 novembre 1982. Elle a pour but d’étudier et de faire connaître les institutions, les lieux, les événements et les personnes qui y ont fait l’histoire du Premier et du Second Empire.
Lieux et musées
Musée de l’armée
www.musee-armee.fr : Le musée de l’Armée conserve l’une des plus riches collections d’histoire militaire au monde. Découvrez les uniformes, armes, dessins, peintures, objets du quotidien, qui illustrent l’histoire de France, de la Préhistoire à nos jours.
Musée national du Château de Malmaison
musees-nationaux-malmaison.fr/chateau-malmaison : A l’automne 1802 le consul et sa famille s’installent à Saint-Cloud et Joséphine revient souvent au « Palais impérial de Malmaison » pour aménager et agrandir le domaine. Après le divorce en 1809 l’Empereur lui donne cette propriété avec toutes ses collections et c’est à Malmaison qu’elle meurt le 29 mai 1814.
Musée Napoléon Brienne-le-Château
www.musee-napoleon-brienne.fr : Musée Napoléon, 34 rue de l’Ecole Militaire 10500 Brienne-le-Château.
Musée Napoléon de la Pommerie
www.musee-napoleon.fr : Musée Napoléon – La Pommerie – 24380 Cendrieux.
Musée national de la Maison Bonaparte
www.musees-nationaux-malmaison.fr/musee-maisonbonaparte : Musée national de la maison Bonaparte Rue Saint-Charles 20000 Ajaccio.
Musée nationaux de l’île d’Aix
Musées de l’île d’Aix – Musée napoléonien – 17 123 Ile d’Aix
Château de Fontainebleau
www.chateaudefontainebleau.fr : « Vraie demeure des rois, maison des siècles », comme aimait à le dire Napoléon Ier, le château a été un lieu de séjour des souverains français depuis le moyen âge jusquà la fin du XIXème siècle avec Napoélon III.
Château de Compiègne
chateaudecompiegne.fr : Le palais de Compiègne est une ancienne résidence royale et impériale située à Compiègne dans l’Oise. Le palais de Compiègne fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 24 octobre 1994.
Grande Chancellerie de la Légion d’Honneur
www.legiondhonneur.fr : Fondée en 1802, la grande chancellerie assure trois activités de service public : l’administration des récompenses nationales, la direction des maisons d’éducation et du musée de la Légion d’honneur.